La Commission de l’Union africaine, à travers son bureau technique spécialisé, Recherche et développement des céréales alimentaires semi-arides (SAFGRAD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé un atelier d’échange de connaissances et de renforcement des capacités de 5 jours ciblant des acteurs de haut niveau, Directeurs techniques des départements d’irrigation et de gestion de l’eau agricole des États membres de l’UA. L’atelier a été conçu pour offrir une voie d’échange de connaissances et servir également de soutien au renforcement des capacités, par l’intermédiaire de la Commission de l’Union africaine, pour les États membres.
Plus de 40 experts techniques de haut niveau en matière de gestion de l’eau agricole et d’irrigation se sont réunis à Kigali, au Rwanda, pour un atelier d’échange de connaissances et de renforcement des capacités sur la gestion de l’eau agricole et l’irrigation en Afrique. Les participants étaient composés de directeurs et directeurs généraux des ministères de l’Agriculture/de l’irrigation de 34 gouvernements (Bénin, Burkina Faso, Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, République centrafricaine, République du Congo, RDC, Djibouti, Égypte, Royaume d’Eswatini, Gabon, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Libéria, Mali, Malawi, Mauritanie, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Tchad, Togo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Afrique du Sud et Zimbabwe) ainsi que des principaux partenaires de développement et parties prenantes de la FAO, du FIDA, du Fonds de la Ligue des États arabes (AFTAAC), du Groupe de la Banque mondiale et de la Banque AFREXIM. Le Dr Mure Agbonlahor (responsable principal de la production et de la commercialisation) et M. Valere Nzeyimana (responsable principal du développement et de la gestion de l’eau) ont représenté respectivement la CUA et la FAO en tant qu’organisateurs. Après cinq jours d’engagements actifs, d’apprentissage et de discussions, les participants se sont mis d’accord sur les résultats/points d’action résumés ci-dessous.
Nécessité pour les gouvernements nationaux de créer un environnement propice aux investissements privés dans l’irrigation grâce à un soutien politique, institutionnel et de gouvernance ciblé. Les prestataires de services d’irrigation devraient être encouragés car cela augmentera l’adoption tout en réduisant l’énorme charge financière liée à l’installation des structures d’irrigation. Il est nécessaire de mettre l’accent sur l’irrigation en tant que programme plutôt que comme projet autonome – cela aidera à tirer parti d’autres éléments de développement tels que le renforcement des capacités et les projets sociaux et multi-utilisateurs qui en bénéficieront. Veiller à ce que le processus de préparation du projet soit inclusif et qu’il prenne en considération l’ensemble des chaînes de valeur ; en particulier la demande du marché et l’accès à des marchés de grande valeur. Nécessité de fonder la planification du développement sur des données fiables, complètes et actuelles. Cela contribuera à garantir la solidité du processus de suivi et d’évaluation. Nécessité d’institutionnaliser des ateliers réguliers d’échange de connaissances sur divers aspects ayant un impact sur la mise en œuvre et l’entretien des périmètres d’irrigation. Nécessité d’encourager la participation du secteur privé et la documentation continue des meilleures pratiques et des modèles commerciaux appropriés. Les investissements dans les énergies vertes et dans les technologies économes en eau devraient être encouragés et incités.